Larsen

Ça passe à travers soi sans ralentir, ça conduit et ça prostre, ça mène et ça enjôle. Ça joue avec les organes un instant puis ça les remplace. Un nouveau cœur qui se laisse fibriller sur les ponts. On ne va nulle part ailleurs qu’en soi, mais en cadence, lentement, avec diligence. Ça laisse haletant et souillé. Ça rince et abandonne reconnaissant, ou perplexe.

Ça remue un océan d’humeurs intérieures. C’est marronnasse et gris, bien rouillé. Ça laisse un goût de sang tiède et de croûtons aillés. Une marche métallique qui dévale l’escalier. Ça use.

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